Sa pièce fétiche : la robe asymétrique.
Son idée de la mode : « Je travaille les vêtements directement sur le corps. Ce qui m’importe, c’est de trouver le bon drapé, la bonne ligne. […] C’est peut-être parce que je suis à moitié italien et à moitié belge que je suis à la fois dans la sensualité et dans le contrôle et la construction. »
La petite histoire : Anthony Vaccarello est quelqu’un de très timide. Le jour où il a rencontré Lou Doillon, il n’a pas osé lui parler avant la fin de la soirée !
Sa marque de fabrique : le mix entre épure et sensualité, le noir.

Inspiré par les années 80, le vestiaire d’Anthony Vaccarello évolue entre structure et apesanteur, entre radicalité et sex-appeal.
Né de parents italiens le 4 septembre 1982 à Bruxelles, Anthony Vaccarello suit des études d’arts plastiques au cours desquelles il découvrira et affirmera son intérêt pour l’esthétique féminine et la mode.
Il entre ensuite à l’Ecole de la Cambre et remporte le Grand Prix du Festival de la Mode de Hyères en 2006.
Contacté par la maison Fendi, qui lui propose le poste de styliste fourrure, il y fait ses classes auprès de Karl Lagerfeld.
A Rome, il redécouvre l’influence latente de ses racines italiennes et entreprend de les exprimer dans la réalisation de sa première collection femme en janvier 2009.
En octobre de la même année, Anthony Vaccarello présente sa première collection, basée sur un travail autour de la veste de tailleur et du maillot de bain. Combinées de différentes manières, ces deux pièces dégagent une sensualité sophistiquée et une modernité teintée de surréalisme.
Il remporte en 2011 le prix de l’ANDAM. Il compte parmi ses muses Lou Doillon et Anja Rubik. En 2012, il collabore avec La Redoute. Pour ses défilés, il dessine des chaussures avec Giuseppe Zanotti puis Stella Luna.